Gris, c’est la couleur de ce jour de mars…,jour de congé avant d’attaquer le weekend pascal en neuro.
Lovée dans le canapé, sous mon plaid, je viens de passer 2 heures en compagnie d’Ana et Christian. Fini le tome I, je suis perplexe, et cogite sur ces dernières lignes:
"Je me laisse tomber sur mon lit sans me déchausser, et je hurle. La douleur est indescriptible… physique, mentale, métaphysique… elle s’infiltre jusqu’à la moelle de mes os. La douleur. Voilà ce que c’est que la douleur. Et je me l’a suis infligée à moi-même. Du fond de moi, une pensée atroce et involontaire m’est soufflée par ma déesse intérieure qui affiche un rictus hargneux… Elle insinue que la douleur physique (…)n’est rien, rien, comparée à cette dévastation”
L’infirmière se questionne.
La douleur, que je côtoie depuis si longtemps au quotidien, me parait tout à coup si abstraite…
Et ce livre est déroutant: j’ai aimé, j’ai détesté, J’ai eu envie d’arrêter, j’ai été choquée, partagée, mais j’ai continué.
C’est parti pour les 50 plus sombres…
